GRANDES MAREES

C'était l'occasion de faire découvrir l'île de Ré à Marc et Fabienne... et bien entendu de faire un coucou à Françoise et Jean François .... que dire ... sinon que j'aurais préféré la trouver en meilleure forme ...sauf que ce n'est pas encore tout à fait à l'ordre du jour..... il est vrai que se réveiller chaque matin sans savoir de quoi sera faite la journée, se demander si ce que l'on ressent est de l'ordre de la normalité ou bien est le signe du travail souterrain de la maladie ... voilà ce à quoi nous avons échappé.... puisque nous, nous savions qu'il n'y avait rien à espérer et je me surprends à penser que finalement dans la malchance, ce fut une chance puisque nous avons été débarrassés de toutes ces interrogations pour uniquement nous concentrer sur l'essentiel à savoir aller le plus loin possible et le mieux possible ... je pourrais faire mienne le propos du livre que je viens de lire " et le problème avec ce cancer, c'est que dans 99% des cas, cela ne soigne pas. et c'est peut être une bénédiction d'ailleurs... parce que de savoir qu'il n'y a" rien" qui puisse vous sauver, je trouve cela rassurant. Non seulement cela supprime tout espoir mais ça épargne de suivre un traitement affreux qui ne sert qu'à détruire l'organisme et à annihiler le désir de vivre "( D. Kennedy : Quitter le monde)

alors sur le chemin de saint Clément, nous avons fait un stop à Saint Martin

En ces jours de grandes marées, sur les plages à marée basse, des dizaines de pêcheurs s'étaient donnés rendez vous pour ramasser les coquillages... et puis en soirée, nous sommes allés sur les digues encore mal remises de la tempête de janvier voir les vagues se fracasser sur les rochers...

Même si la journée était chaude et  ensoleillée,je n'ai pas ressenti cette douceur de vivre que j'avais tellement aimée il y a deux ans....et qui m'avait portée tout au long de l'année...